Un Christianisme PRATIQUE
La dimension pratique est l’aspect central de la théologie de la Science Chrétienne. Ce terme « pratique » doit s’entendre comme un équivalent de « applicable à tous les aspects de l’existence ». Un Dieu théorique qui aurait créé le monde et se serait ensuite retiré de sa création, laissant l’homme en proie au malheur, à la souffrance, à la maladie, aux effets néfastes du péché, de la haine, de la violence et de la mort est absolument impensable pour Mary Baker Eddy.
Si, comme l’affirme l’épitre de Saint Jean, Dieu est Amour, alors il doit être palpable, efficace, pratique. Evoquant l’amour humain elle écrit : « J’exige beaucoup de l’amour, je réclame d’actives manifestations pour le prouver, ainsi que de nobles sacrifices et de grandes œuvres qui en soient les résultats. » (Ecrits Divers, p. 250). Comment l’Amour divin, infiniment plus vaste, pourrait-il se désintéresser à ce point de sa création ? Le Christ affirme : « Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent » et « quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. » La nature aimante du christianisme engage sa dimension pratique.
Pour comprendre le sens qu’Eddy entretient de la dimension pratique du Christianisme, des œuvres de Jésus-Christ et de la place des miracles dans la Bible et dans la théologie chrétienne, il peut être utile, dans un premier temps, de resituer les principaux éléments du contexte historique dans lequel elle a développé ses idées.
Le miracle dans la Bible
Cette dimension pratique impose de reconsidérer la place des paroles et des œuvres de Jésus-Christ au sein des Evangiles, et questionne, avant même que nous puissions aller plus loin, la notion de miracle, omniprésente dans la Bible, à la fois dans le nouveau et dans l’ancien testaments.
Au cours du XIXème siècle, la notion de miracle et les récits bibliques relatifs à ces miracles allaient subir un sérieux revers. François Rodé, dans l’introduction à l’ouvrage Le Miracle dans la controverse moderniste écrit à propos d’Ernest Renan que : « L’examen des documents sur lesquels repose l’histoire du Christ, un long séjour en Orient à l’occasion d’une mission archéologique en Syrie (1860-1861), l’avaient amené à la conviction que les évangélistes, ‘malhabiles historiens, (dont) les écrits sont pleins d’erreurs et de contresens’, avaient défiguré l’image du fondateur de la plus haute des religions. Il se disait en mesure de la restituer dans sa pureté et dans sa vérité, en interprétant les textes d’une façon qui constitue un récit logique, vraisemblable, où rien n’étonne ». Ainsi naquit La vie de Jésus, écrit dans la pure tradition des protestants libéraux allemands d’où a été banni « tout ce qui fût surnaturel dans la vie de Jésus ». Car en effet, pour Renan comme pour les positivistes de l’époque : « Aucun des miracles dont les vieilles histoires sont remplies, ne s’est passé dans des conditions scientifiques. […] il n’arrive de miracles que dans les temps et les pays où l’on y croit ». Renan explique que « c’est le peuple lui-même qui par suite de l’invincible besoin qu’il a de voir dans les grands évènements et les grands hommes quelque chose de divin, crée après coup les légendes merveilleuses ». In fine, le miracle n’étant pas réalisable dans des conditions que les sciences naturelles exigent et qu’elles qualifient de « scientifiques », et n’étant pas reproductible à l’identique, comme la chute d’une pomme dont on pourrait à coup sûr calculer la vitesse au sol à chaque expérience renouvelée, Renan affirme : « nous bannissons le miracle de l’histoire ».
La controverse qui s’en suivra tendra à mettre en lumière le miracle comme « jonction de deux mondes : il est le signe sensible des réalités invisibles ». Car en effet, en retournant la problématique décrite par Renan, c’est-à-dire en pointant les contradictions invisibles qu’elle contient lorsqu’elle questionne le caractère scientifique du miracle, il est possible d’interroger, dans le cadre des connaissances médicales, la notion de miracle : « Constater que tel fait merveilleux s’est produit, qu’il a pour cause une foi, cela peut s’opérer par des méthodes scientifiques » (Ibid., p.195). C’est cette approche qui a été privilégiée lors de la mise en place du Bureau Médical de Lourdes. Les guérisons attestées ont permis de réévaluer le caractère palpable des « réalités invisibles », comme celle, notamment, de Serge Perrin, à propos duquel le Docteur Mouren, neurologue, Professeur à la Faculté de Médecine de Marseille écrit, en 1976 : « M. Serge Perrin a présenté des troubles vasculaires cérébraux s’exprimant par des manifestations neurologiques diverses. Ces manifestations neurologiques ont évolué et guéri d’une façon médicalement inhabituelle. » Le Docteur Bartoli, Chef du Service d’Ophtalmologie du Centre Hospitalier de Troyes écrit à son tour : « Ma conviction formelle est qu’on se trouve devant une atteinte organique des voies optiques, qui a guéri d’une façon inexplicable sur le plan médical, surtout si l’on tient compte de l’extrême rapidité de cette guérison, de sa restitution pratiquement ad integrum […] et du fait qu’elle se maintient encore à l’heure actuelle, six ans après sa constatation. » (Dr Théodore Mangiapan, Guérisons de Lourdes, NDL, p. 334)
Dès lors, s’estompe la critique élaborée par Renan et les protestants libéraux allemands adressée aux miracles présents dans la Bible. Mais les questions concernant la variété de ces miracles et leur nombre demeurent au travers de la signification du miracle lui-même, et donc de la place à accorder aux œuvres de Jésus-Christ.
Les paroles et les œuvres de Jésus-Christ
L’ensemble de la vie de Jésus peut être considérée comme miraculeuse, de l’immaculée conception à l’ascension, tant le nombre de miracles est important. Ces miracles ne sont d’ailleurs pas uniquement présents dans les Evangiles, ils préexistent dans l’Ancien Testament et se poursuivent dans l’ensemble du Nouveau Testament. Ils sont cependant extrêmement présents dans les Evangiles, à tel point que ne considérer que les paroles, sans les œuvres, du Christ, reviendrait à ôter aux Evangiles la majeure partie de leur substance. Mais surtout, comme nous allons essayer de le montrer, cela contreviendrait aux paroles du Christ lui-même.
La tradition chrétienne a retenu certaines injonctions de Jésus, comme celle de la Sainte Cène, et s’est attachée à les reproduire en signe de commémoration. Ainsi en est-il du Baptème. Ainsi également de la tradition de la charité chrétienne, présente dans la parabole du bon Samaritain, ou celle du détachement des biens matériels, formulée dans la réplique adressée au jeune homme qui avait de grands biens (Matth. 19 : 22) Cependant, cette même tradition a ignoré que Jésus dit également : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. » (Matth. 10 : 8) Elle a ignoré également ce message adressé aux chrétiens : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais ». (Jean 14 : 12)
Mary Baker Eddy, pour qui la nécessité de suivre le Christ dans tous les aspects de la vie quotidienne était le devoir du chrétien, a adopté une position visant à conférer aux œuvres du Christ une place centrale, et, notamment, a inclus la maxime citée ci-dessus (Matthieu 10 : 8) dans le sceau de la Science Chrétienne, pour affirmer le caractère fondamental des œuvres du Christ. Le terme « œuvres » prend alors un sens qui dépasse celui couramment associé au terme « miracle », lequel caractérise une intervention surnaturelle, ponctuelle et presque imprévisible du divin. Les œuvres font partie intégrante de l’incarnation du divin en Jésus-Christ, le Christ lui-même faisant référence régulièrement à ses œuvres pour attester de l’origine divine de sa mission. Aux disciples que Saint Jean Baptiste envoie vers Jésus pour lui demander s’il est vraiment le Christ, ce dernier ne répond pas par des paroles, il n’utilise pas de raisonnement pour les convaincre, mais il fait référence à ses œuvres : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » (Matth. 11 : 4, 5) De même, Jésus déclare au sujet de ses œuvres, qu’elles sont la preuve, l’attestation de l’origine divine de sa mission : « les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé. » (Jean 5 : 36) Les œuvres de Jésus – c’est-à-dire ce qui a été appelé à tort « miracle » et qui est davantage proche du terme grec de « merveille » – témoignent de son origine divine et s’imposent, selon les paroles de Jésus lui-même, au chrétien.
- Comprendre le terme guérison
Les actes des Apôtres dépeignent Jésus allant « de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui » (10 : 38). Le terme guérison s’emploie dans le christianisme de façon plus étendue qu’aujourd’hui, où il n’est devenu peu ou prou qu’un synonyme de santé physique/mentale retrouvée. Aux malades qu’il guérit, Jésus recommandait souvent : « Ne pêche plus », liant deux aspects de cet « empire du diable », le péché et la maladie. Le mal se manifeste à l’humanité, selon Mary Baker Eddy, sous trois formes : péché, maladie et mort. Ces trois termes caractérisent « l’empire du diable » évoqué dans les actes des Apôtres. Les trois termes sont donc susceptibles de voir s’appliquer le terme guérison, et aussi surprenant que cela puisse paraître au premier abord, elle parle de guérison de la maladie ainsi que de guérison du péché et de guérison de la mort.
- Dieu seul guérit
En écho aux paroles de Jésus : « Le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les œuvres » (Jean 14 : 10), Eddy inscrit dans une note marginale de Science et Santé « Seul l’Entendement [Dieu] guérit ». (p. 169) Lorsque Jésus engage ses disciples à guérir les malades, il est donc conscient que ce ne sera pas eux qui feront les œuvres, mais Dieu. Si d’un point de vue humain, il semble que l’homme guérisse, et si Jésus admoneste ses disciples qui n’ont pas pu guérir l’épileptique, rappelant que « cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne » (Matth. 17 : 21), il n’en est jamais autrement que comme l’Evangile de Jean l’explicite : Dieu seul guérit. Il ne s’agit jamais du pouvoir d’un entendement sur un autre. La guérison chrétienne n’est pas une forme de spiritisme, et elle est le témoignage de la gloire de Dieu pour ses œuvres.
- La guérison du péché
La guérison du péché, c’est-à-dire la réforme, est l’alpha et l’oméga de la guérison chrétienne. Eddy écrit en effet que « le dessein essentiel de la Science Chrétienne est la guérison du péché » (Rudiments de la Science divine, p.2) et, également, que « la mission plus haute du pouvoir-Christ […] est d’ôter les péchés du monde. » (Science et Santé, p. 150) Comment le péché est-il guéri ? Eddy consacre un chapitre entier de son ouvrage Science et Santé à l’expiation. Nous n’en présenterons ici qu’une approche très superficielle.
L’homme ne se rachète pas seul de ses péchés : « Les hommes peuvent pardonner, mais ce Principe divin seul réforme le pécheur. » (Science et Santé, p. 6) et « L’homme ne peut surpasser l’Amour divin et se racheter lui-même. » (Ibid., p. 19) Cette réforme, ou cette « réconciliation » de l’homme avec Dieu est l’œuvre du Christ : « La médiation du Christ réconcilie l’homme avec Dieu. » (Ibid. p. 18) « Jésus aida à réconcilier l’homme avec Dieu en donnant à l’homme un sens plus vrai de l’Amour, le Principe divin des enseignements de Jésus, et ce sens plus vrai de l’Amour rachète l’homme de la loi de la matière, du péché et de la mort par la loi de l’Esprit, la loi de l’Amour divin. » (Ibid. p.19) Cela signifie-t-il que l’homme, assuré d’obtenir la grâce de Dieu, peut agir comme bon lui semble ? Non, et la souffrance est la conséquence du péché : « Causer la souffrance comme conséquence du péché, c’est le moyen de détruire le péché. » (Ibid. p. 6) Lorsque l’homme refuse de marcher dans le chemin, ou lorsqu’après avoir commencé à y marcher, il cède à la tentation et revient sur ses pas, il aura à parcourir à nouveau le même chemin. Eddy écrit : « Il [Jésus] ne fléchit pas, sachant bien qu’obéir à l’ordre divin et avoir confiance en Dieu nous épargne la nécessité de revenir sur nos pas et de parcourir à nouveau le chemin qui mène du péché à la sainteté. » (Ibid., p. 20) En revanche, si le chrétien « avance spirituellement, il fait des efforts pour arriver. Il se détourne constamment du sens matériel et porte ses regards vers les choses impérissables de l’Esprit. S’il est sincère, il prendra la chose au sérieux dès le début et avancera chaque jour un peu dans la bonne direction, jusqu’à ce que finalement il achève sa course avec joie. » (Ibid. p. 21)
Connaissant la ténacité du malin, elle donne se conseil : « Si, dans vos efforts, vous êtes assailli par des difficultés terribles, et que vous ne receviez aucune récompense immédiate, surtout ne retournez pas à l’erreur et ne devenez pas un trainard dans la course. Lorsque la fumée de la bataille sera dissipée, vous discernerez le bien que vous avez fait, et vous recevrez selon vos mérites. L’Amour ne se hâte pas de nous délivrer de la tentation, car l’Amour entend que nous soyons éprouvés et purifiés. » (Ibid., p. 22)
- La guérison de la maladie
Pourquoi Eddy insiste-t-elle à ce point sur la guérison de la maladie ? Tout d’abord parce que celle-ci est omniprésente dans la Bible, et donc qu’à ce titre ce thème mérite explication. Comme nous l’avons déjà indiqué, Eddy, contrairement aux protestant libéraux de son époque, s’interdit de choisir dans la Bible les versets qui lui conviennent et de rejeter les autres. Il lui faut donc trouver une explication raisonnable aux guérisons bibliques, et en montrer le caractère divin, comme témoins du pouvoir et de la présence du Christ, de la « manifestation de l’Amour divin efficace » (Science et Santé, p. 497) lequel « vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée ». (Ibid. p. 587)
Pour comprendre la nécessaire inclusion de la guérison des malades dans le Christianisme, une question s’impose : Pourquoi Dieu sauverait-il les hommes du péché seulement, et les laisserait-il en proie aux souffrances et à la maladie ? Eddy écrit à ce propos : « Les malades sont plus lamentablement perdus que les pécheurs, si les malades ne peuvent compter sur l’aide de Dieu alors que les pécheurs le peuvent. » (Ibid p.143) Comment croire en effet en la promesse de l’Evangile si l’homme violent, l’homme haineux, le pervers, le criminel, etc. peuvent compter sur l’amour de Dieu pour les aider alors que l’homme malade ne le peut pas ?
Pour comprendre comment Jésus guérissait les malades, tirer des Ecritures toutes les informations utiles pour être à même de le suivre dans ce chemin et d’obéir à son commandement : « vous ferez aussi les œuvres que je fais », Eddy s’est isolée durant trois années et a cherché les réponses à ses questions dans les Ecritures : « Puis je me retirai du monde pendant à peu près trois ans, - afin de méditer sur ma mission, de sonder les Ecritures, de trouver la Science de l’Entendement qui prendrait les choses de Dieu et les montrerait à la créature, et qui révèlerait le grand Principe curatif, - la Divinité. » (Rétrospection et introspection, pp. 24, 25) Elle a continué d’approfondir son étude et d’expliciter sa pensée durant le restant de ses jours. Elle consacre un chapitre entier à la « pratique de la Science Chrétienne » dans son principal ouvrage, mais l’ensemble de ses écrits abordent ce point, souvent en détail. Les lettres envoyées à ses élèves témoignent également du soin qu’elle a eu, tout au long de sa vie, d’expliciter de la façon la plus claire et la plus accessible ce qu’elle considérait comme un élément essentiel du christianisme, élément oublié nécessitant donc d’être restauré et commenté.
Le salut
En guise de conclusion, nous aborderons brièvement la question du salut car, à la lecture de ce qui a été écrit ici, il pourrait venir à la pensée de quelques-uns que pour Mary Baker Eddy, puisque le péché, la maladie et la mort ont été vaincus par le Christ, puisqu’il a enjoint à ses disciples à faire de même, puisque la guérison chrétienne est au centre du mouvement qu’elle a fondé, alors c’est également ici-bas que le salut est pleinement accessible. Sa position est bien plus nuancée. Le salut, contrairement à certaines approches théologiques traditionnelles qui repoussent son accessibilité à l’au-delà, peut commencer d’être expérimenté dès maintenant. Saint Paul affirme : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (II Cor. 6 : 2) Eddy commente à ce sujet : « ce qui signifie, non que voici maintenant le temps où les hommes doivent se préparer pour le salut, ou la sécurité, dans un monde à venir, mais que voici maintenant le temps d’éprouver ce salut en esprit et en vie. » (Science et Santé, p. 39) En revanche, le chemin par le Christ qui mène au salut ne s’inscrit pas dans un cadre de bienfaits matériels, il s’agit d’une sanctification, d’une purification de tout mal. De nouveau, il est important de réaffirmer qu’Eddy n’entend pas déborder le cadre du christianisme, au sein duquel rien ne permet de remplacer la transcendance divine par une quelconque immanence et ramener l’horizon infini du divin à une existence terrestre. Elle écrit : « Il est tout aussi impossible que les pécheurs reçoivent leur plein châtiment de ce côté-ci de la tombe qu’il l’est à ce monde de donner aux justes leur pleine récompense. » (Science et Santé, p. 36)
Une étude plus approfondie des œuvres de Mary Baker Eddy est nécessaire pour aller plus avant dans sa pensée et saisir les divers aspects de ce qu’elle a nommé « Science Chrétienne », notamment concernant la guérison de la maladie et du péché. Nous n’avons pu ici en présenter que quelques notions élémentaires. Nous engageons ceux qui aimeraient en savoir plus à se référer en priorité aux deux ouvrages suivants : Science et Santé avec la Clef des Ecritures et Ecrits Divers. Nous présenterons néanmoins dans quelques temps, comme déjà annoncé, un nouvel onglet « approfondissements » consacré à la théologie et à la métaphysique de la Science Chrétienne afin de tenter d’éclaircir certains des points qui seraient demeurés obscurs lors de cet exposé.