THEOLOGIE DE LA SCIENCE CHRÉTIENNE
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La Création


Mary Baker Eddy opère une dichotomie dans le récit de la Création issu de la Genèse ; celle-ci se situe après le troisième verset du second chapitre. De Genèse 1 : 1 à Genèse 2 : 3, le récit témoigne d’une création spirituelle et bonne, à l’image de Dieu. La Clef des Ecritures dans l’ouvrage Science et Santé avec la Clef des Ecritures contient une exégèse, verset par verset, de cette première partie. Il en est de même pour certains versets choisis des chapitres 2, 3 et 4. Cependant, à partir de Genèse 2 : 6, le récit est considéré comme étant matériel et mortel : « La Science et la vérité de la création divine ont été présentées dans les versets déjà examinés, et maintenant l’erreur qui leur est opposée, une conception matérielle de la création, va être exposée. » (Science et Santé, p. 521) C’est le deuxième chapitre de la Genèse qui contiendra cette « conception matérielle de Dieu et de l’univers », un récit qualifié de panthéiste, c’est-à-dire où l’Esprit est sensé animer la matière. Eddy n’étant pas créationniste, la Genèse n’est pas considérée par elle comme une description historique de la création, mais comme une allégorie qui doit être, ainsi que toute la Bible, interprétée spirituellement – la lecture spirituelle des Ecritures, et non une lecture littérale, constituant l’unique moyen d’atteindre à la vérité du texte. (Science et Santé, p.547) C’est d’ailleurs, déclare Eddy, l’impossibilité d’une réelle interprétation matérielle des livres de la Genèse et de l’Apocalypse qui les rend plus obscurs que le reste du corpus biblique.



L’homme


Le verset 27 du premier chapitre de la Genèse définit la vraie nature de l’homme, spirituelle, parfaite, à la ressemblance du Créateur : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ». C’est sur cette base, et par opposition à la définition « matérielle » présentée dans le second chapitre de la Genèse, qu’Eddy fonde son concept de ce que l’homme est réellement : « Les Écritures nous apprennent que l’homme est fait à l’image et à la ressemblance de Dieu. La matière n’est pas cette ressemblance. La ressemblance de l’Esprit ne peut être si dissemblable à l’Esprit. L’homme est spirituel et parfait, et, parce qu’il est spirituel et parfait, il faut le comprendre ainsi en Science Chrétienne. L’homme est idée, l’image de l’Amour ; il n’est pas physique. Il est l’idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes ; le terme générique pour tout ce qui reflète l’image et la ressemblance de Dieu ». (Science et Santé, p. 475) Bien entendu, il ne s’agit pas, dans cette définition, de la déflexion appelée homme mortel, mais de ce que chaque homme est en réalité, c’est-à-dire du point de vue de Dieu : « Un pécheur mortel n’est pas l’homme de Dieu. Les mortels sont les contrefaçons des immortels. » (Ibid., p. 476) La sanctification de l’homme, et de l’humanité, le chemin par le Christ, amène l’homme à se dépouiller de sa mortalité : « Les mortels disparaîtront, et les immortels, ou enfants de Dieu, apparaîtront comme les seules et éternelles vérités de l’homme. » (Ibid.) Ceci ne doit pas laisser penser que la chute a consisté en une matérialisation de l’homme spirituel, et que le salut pour cet homme matériel et mortel consisterait désormais à recouvrer une nature spirituelle. Eddy écrit dans la même page : « Les mortels ne sont pas les enfants déchus de Dieu. Ils n’ont jamais eu un état d’être parfait qui puisse par la suite être retrouvé. » Nous aborderons plus en détail, dans la partie approfondissements, les notions de Création et d’homme, à travers une étude des notions de matière et de d’Esprit, afin, notamment, de clarifier les interrogations qui pourraient persister quant au sens à donner au terme « réalité » par exemple, au rapport entre notre vécu matériel et l’homme spirituel évoqué par Eddy, au fait que dans la théologie de la Science Chrétienne, il n’y a qu’une seule création, et non deux, une matérielle et une spirituelle, etc.
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